Artistes autodidactes, Pierre Brassard et Marie-Pier Lebeau Lavoie vivent et travaillent à Québec. Formant depuis 2008 le duo d’artistes Pierre&Marie, ils ont plus d’une trentaine d’expositions individuelles et collectives à leur actif. Ils ont présenté leur travail au Musée national des beaux-arts du Québec, au Musée régional de Rimouski, dans différents centres d’artistes, maisons de la culture, galeries. Leur parcours reflète une volonté de proposer des expériences variées à la fois dans l’espace public et dans des lieux spécialisés. Le duo est soutenu par le Conseil des arts et des lettres du Québec et par le Conseil des arts du Canada. Leurs œuvres font partie de la collection du Musée national des beaux-arts du Québec, du Musée régional de Rimouski, de la collection Desjardins, de la collection de la Ville de Longueuil, de la Ville de Longueuil, de la Ville de Montréal, ainsi que de plusieurs collections privées.
Traversée par la présence d’objets familiers choisis pour leur potentiel narratif, notre pratique donne lieu à différentes explorations matérielles qui se concrétisent en projets photographiques, sculpturaux, sonores, lumineux et cinétiques. L’ensemble de notre travail est construit autour d’un vocabulaire personnel qui fait appel aux sens, qui cherche à surprendre et à générer une émotion. Faisant écho aux tourments intimes et collectifs de notre société, il nous renvoie à la fois à notre innocence perdue et aux idéaux qui nous rassemblent.
Nos œuvres reflètent nos intérêts pour la narration, la mise en scène, la nature morte. Elles prennent la forme de moments éphémères qui se situent entre l’expression de la joie et le sentiment de catastrophe imminente, rejoignant ainsi la tendresse et la gravité de l’existence. Accessibles par leurs références à l’imaginaire collectif, elles révèlent un quotidien réinventé, marqué par des tensions, mais empreint de poésie. Teintées par la noirceur du contexte climatique et idéologique, elles sont malgré tout le moteur d’une énergie transformatrice, d’une forme de résistance bienveillante, et par-dessus tout, d’une revendication de notre nécessaire besoin d’émerveillement.